Raphaëlle Décloître
Raphaëlle Décloître est professeure de littérature au collège Marianopolis et stagiaire postdoctorale à l’Université Laval. En 2022, elle a soutenu une thèse de doctorat en littérature française du Moyen Âge (Université McGill / Université Grenoble Alpes), dans le cadre de laquelle elle s’est intéressée aux écritures allégoriques de la fin du Moyen Âge et au rapport que ces écritures tardives entretiennent vis-à-vis leur filiation poétique. Ses recherches postdoctorales ont quant à elles entrepris de déplacer les questions de réception et de filiation dans le temps long, pour étudier le rôle des références médiévales dans le projet de « fondation » de la littérature québécoise (1950-1960).
François-Olivier Dorais
Professeur agrégé à l’Université du Québec à Chicoutimi, François-Olivier Dorais enseigne l’histoire du Québec et du Canada aux XIXe et XXe siècles, l’histoire régionale et l’initiation à la démarche historienne. Ses recherches se partagent entre l’histoire culturelle et intellectuelle au Québec, l’historiographie, l’histoire de la culture savante et l’histoire des francophonies minoritaires au Canada.
Membres des comités de rédaction des revues Mens et Recherches sociographiques et co-directeur de la collection « Fabrique d’histoire » aux Presses de l’Université Laval, il est notamment l’auteur de L’école historique de Québec. Une histoire intellectuelle (Boréal, 2022) et co-auteur (avec Louise Bienvenue) de Profession historienne? Les femmes dans la production et la diffusion des sciences historiques, XIXe-XXe siècles (PUL, 2023).
Arnaud Montreuil
Professeur adjoint en histoire à l’Université du Québec à Chicoutimi, Arnaud Montreuil est titulaire d’un doctorat en histoire de Paris 1 Panthéon-Sorbonne et de l’Université d’Ottawa. Ses recherches portent principalement sur la sociologie historique de la chevalerie et des groupes dominants dans l’Europe médiévale. Il s’intéresse aussi à l’histoire seigneuriale dans la longue durée, aux caractères médiévaux des sociétés coloniales nord-américaines, aux usages sociaux du passé médiéval par les sociétés contemporaines (médiévalisme), ainsi qu’à la communication politique québécoise.
Sa thèse, soutenue en septembre 2022 et intitulée Écrire, décrire et saisir l’adoubement chevaleresque : une histoire de l’hippotogenèse dans l’Europe du Nord-Ouest, le Midi de la France et l’Italie centro-septentrionale (v.1175 – v.1300), a été récompensée du prix Boyle 2023 pour la meilleure thèse de la Société canadienne des médiévistes.
Il est également membre du comité directeur du fichier BALSAC, une infrastructure de recherche intersectorielle majeure située à l’UQAC qui contribue au rayonnement scientifique du Québec, et membre du comité de rédaction de la revue scientifique Memini. Travaux et documents.