Mise en ligne du webinaire : 18 novembre
EN DIFFÉRÉ | LIEN VERS LA CONFÉRENCE |
Panel en lien avec cet atelier : 26 novembre de 11h30 à 13h30
REDIFFUSION | LIEN VERS LA REDIFFUSION |
Animateur
- Simon Trépanier
Conférencier
Kevin Lavoie |
Kévin Lavoie est titulaire d’un doctorat en sciences humaines appliquées de l’Université de Montréal et professeur adjoint à l’École de travail social et de criminologie de l’Université Laval. Il est coresponsable du champ « Diversité sexuelle et pluralité des genres » au Centre de recherche de Montréal sur les inégalités sociales, les discriminations et les pratiques alternatives de citoyenneté (CREMIS). Dans le cadre de ses recherches, il s’intéresse aux transformations des configurations familiales, à la procréation assistée, aux fondements théoriques de la diversité sexuelle et de genre, ainsi qu’à l’intervention sociale auprès des populations LGBTQ+. Il est membre du Centre de recherche sur l’adaptation des jeunes et des familles à risque et du Centre de recherche universitaire sur les jeunes et les familles, ainsi que cochercheur au sein du Pôle d’expertise et de recherche en santé et bien-être des hommes et de l’équipe de recherche Paternité, famille et société. |
Conférence Et si on s’inspirait des forces des communautés LGBTQ+ pour mieux intervenir auprès des hommes? |
Les parcours et les expériences des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans et queer (LGBTQ) ont été historiquement analysés, tantôt sous un angle pathologique, tantôt sous le prisme des facteurs de risque et de vulnérabilité. Dans le cadre de cette conférence, nous proposons un renversement de perspective, en situant les marges au cœur de l’analyse. Et si les interventions auprès des hommes s’inspiraient des forces dont recèlent les communautés LGBTQ, plutôt que des modèles normatifs dominants, hétérosexuels et cisgenres ? À travers l’examen de constats empiriques, nous identifierons les forces conjugales et familiales susceptibles de poser un regard nouveau sur la conjugalité et la paternité et, incidemment, de transformer les pratiques d’intervention auprès des hommes. Enfin, nous dégagerons des pistes d’intervention collective capitalisant sur ces forces et permettant de rendre les milieux d’intervention plus inclusifs sur le plan du genre et des sexualités. |
Échos de la pratique avec quatre intervenant·es
- Joé Desjardins (Fierté agricole)
- Daniel Gosselin (Diversité 02)
- Mykaell Blais (GRIS-Québec)
- Claude Amiot (Collaboratrice de Diversité 02 et gouverneure de la Fondation Émergence)
Communication Libre
Caroline Constantineau |
Native de la campagne, j’ai toujours eu à coeur de faire rayonner l’éducation à la sexualité dans les écoles de la région des Hautes-Laurentides. Mon expérience en tant qu’auxiliaire de recherche au sein de la Chaire de recherche sur la diversité sexuelle et la pluralité des genres de l’UQAM se combine à celle au sein des centres de services scolaire dans les dernières années. En tant que jeune professionnelle, j’aspire donc à faire des écoles du Québec des milieux ouverts et inclusif à la diversité sexuelle et de genre. |
Conférence À l’intersection de deux réalités : quand la diversité sexuelle et de genre rencontre le milieu agricole. |
Cette présentation s’inscrit dans le projet de recherche SAVIE-LGBTQ et a pour objectifs de documenter et d’explorer comment se conjuguent sexualité et ruralité pour les hommes de la diversité sexuelle qui œuvrent dans le secteur agricole. Plus spécifiquement, un intérêt est porté sur la façon dont ce milieu de travail traditionnel restreint la possibilité de rencontrer quelqu’un de leur communauté. Plusieurs études ont permis d’établir des liens entre les expériences vécues par les personnes de la communauté LGBTQ de différents groupes d’âge et le développement de problèmes au niveau du bien-être psychologique. Cependant, l’articulation entre l’orientation sexuelle ainsi que le concept de ruralité demeure encore très peu documentée. Les résultats préliminaires suggèrent que les hommes de la diversité sexuelle composent avec de l’exclusion territoriale, symbolique et identitaire alors qu’ils travaillent au sein d’un métier traditionnellement masculin. Des stratégies individuelles et collectives sont mises en place de sorte à composer avec les embûches qu’ils rencontrent au sein de cette profession. L’orientation sexuelle des agriculteurs se trouve à l’intersection de leur métier et du fait de vivre en région, amplifiant ainsi les difficultés auxquels ils font face. |